L'Arrivée !

Dernière check-list :

- Rendre l'appartement et quitter la belle vie Rennaise

- Vivre le mariage de la sœur de Camille

- Profiter à fond de notre voyage de noces à l'autre bout du monde

- Remplir, peser, réparer les valises

- Profiter de nos familles incroyables

- Gérer les visas et billets d'avion

Et, c'est parti !

Entre excitation et tristesse, joies d'un départ

Et voilà déjà 5 jours ! 5 jours que nous avons posé les pieds sur le sol Ivoirien, 5 jours que nous avons passé le nez en l’air, 5 jours avides de nouvelles odeurs, nouveaux paysages, nouveaux goûts… Résumé de notre parcours sur cette première [petite] semaine déjà bien remplie.

Abidjan

Nous avons été accueillis à Abidjan le jeudi 1er novembre au soir par notre partenaire, qui était en formation et nous a laissés découvrir Abidjan sur 2 jours. Nous avons logé au sein de la Paroisse Notre-Dame d’Afrique. Le lieu est calme de par sa position le long de la lagune d’Abidjan mais riche d’une vie de paroisse animée et d’un collège.

Et nos premières rencontres africaines s’avèrent être…françaises ! Tu parles d’un dépaysement. Nous rencontrons en effet 2 psychiatres en fin de mission avec notre partenaire, qui nous partagent leurs impressions d’Abidjan, du pays, du travail au cœur de la psychiatrie et de la brousse africaine. Nos échanges sont brefs (ils sont en formation également) mais rassurants pour nous qui leur posons quelques-unes de nos questions. Ces 2 jours nous permettent de réaliser quelques démarches administratives (comme aller à l’ambassade alors qu’il n’y a pas besoin). Nous sommes chaleureusement accueillis à l’Espace Volontaire de Côte d’Ivoire qui nous offre un lieu où nous nous sentons comme chez nous (+ la chaleur quand même). Peu de photos d’Abidjan pour l’instant, mais nous aurons le temps d’y revenir et d'en profiter un peu plus d’ici quelques mois. Nous explorons doucement les rues, un peu intimidés d’être plongés dans une culture et un climat si différents. Et pourtant, comme notre partenaire nous le répétera plusieurs fois

« Abidjan, c’est la France, vous verrez la différence quand on ira dans la Côte d’Ivoire profonde ».

Ah ? Nous n’avons pas la même image de la France mais soit, nous comprenons l’idée quand nous croisons de temps en temps de beaux immeubles ou des supermarchés dignes de nos Carrefour City.

Bouaké

Le dimanche, après avoir raté la messe de 6h30 (Oh zut !), nous prenons la route pour Bouaké. Celle-ci démarre bien, au début c’est une belle et grande autoroute, et ce jusque Yamoussoukro. Nous longeons quelques villages et beaucoup de jungle. Puis après un déjeuner à Yamoussoukro, nous découvrons une route de moins en moins large et de plus en plus trouée, jusqu’à Bouaké où seules les artères principales de la ville sont larges et bitumées. Nous sommes logés à Bouaké au Foyer Jeune Viateur, dans une chambre d’enseignant, en attendant la fin des travaux de notre véritable logement pour les 24 prochains mois. Le foyer est agréable, avec une cour centrale, beaucoup d’espaces verts et peu de mouvement en dehors du coq qui chante, ô surprise, bien trop tôt pour nous.

Nous sommes accueillis à Bouaké par le 2ème professeur à l’origine de notre arrivée (enfin surtout de l’arrivée de Camille, nous en reparlerons au sujet de la mission), qui prend à cœur de nous faire rentrer progressivement dans la culture Ivoirienne (en gros, qui nous permet de manger sans trop de piments pour l’instant).

Elle nous mène à la rencontre des lieux où nous travaillerons : le CHU de Bouaké (en grève donc beaucoup d’endroits fermés), l’hôpital St Joseph Moscati de Yamoussoukro (très récent) notamment et nous entraîne à faire les touristes à Yamoussoukro.

Voilà où nous en sommes dans la découverte de nos lieux de vie et de mission. Suite au prochain épisode !